Très souvent, quand on parle de PEL, la notion de première acquisition immobilière y est liée. En effet, le grand public épargne pendant une certaine durée comprise entre 4 et 15 ans, puis utilise cette épargne pour apporter un capital personnel dans le cadre de l’achat d’une résidence principale.
Pourtant, ceux qui possèdent déjà un logement où ils habitent peuvent en acheter un second pour l’utiliser en tant qu’investissement locatif. Aussi, pour un tel achat, le PEL peut être utilisé. Le magazine papier Votre Argent a publié le mois dernier une étude sur l’immobilier locatif où il était mis en avant la différence entre une acquisition à Paris intra muros ou en proche banlieue.
De cette étude, a été tirée une conclusion logique, celle que l’acquisition dans la capitale coûte nettement plus chère au m² mais permet d’éviter une vacance locative importante, et que d’une manière générale, l’achat en banlieue est bien plus intéressant mais le risque de vacance locative plus conséquent.
Cependant, une bonne étude avant acquisition permet de dénicher de bons produits. Par exemple, à Deuil la Barre, ville située à moins de 15 minutes de Paris par le train, certains propriétaires achètent des logements de type F3/F4 ou F5 qu’ils mettent en location en chambre meublée.
Le concept est peu connu et est très souvent assimilé à de la colocation même s’il n’en est rien. L’achat d’une telle surface n’est pas évident pour une première acquisition, mais s’associer en SCI avec une ou plusieurs personnes permet d’atteindre cet objectif plus rapidement.
De cette façon, le ou les propriétaires disposent d’un logement proche des centres d’intérêts que sont les grandes villes tout en ayant un coût d’acquisition faible par rapport à la capitale et où la rentabilité plus élevée qu’à Paris intra muros pour de la simple location immobilière. Vous l’aurez compris, l’utilisation du PEL pour un investissement immobilier locatif peut être un choix très judicieux.