Aujourd’hui, on trouve difficilement des placements d’épargne sans risque offrant une rémunération supérieure à 2%, ce qui revalorise la rémunération du PEL et fait de celui ci un placement de choix et fiable pour les français.
Avec la mise en place de la réforme du nouveau PEL au 1er mars 2011, la nouvelle rémunération propose une rémunération basée sur un taux minimum de 2,5%.
Selon Christine Lagarde, la réforme du plan épargne logement est une bonne chose pour les personnes souhaitant épargner. C’est principalement le nouveau mode d’évaluation du taux de rémunération du PEL qui est mis en avant.
Calculé par la Banque de France, le taux du PEL est désormais basé sur l’évolution des marchés financiers, et correspond aux conditions des taux d’intérêt des échéances et les anticipations du marché. Cette nouvelle méthode de calcul s’applique à tous les épargnants ayant ouvert un compte après le 1er mars 2011. Le principal avantage de ce nouveau taux est qu’il ne pourra plus être inférieur à un taux plancher fixé à 2,5%.
C’est en quelque sorte une garantie pour le titulaire du plan d’obtenir une rémunération minimale. Comparé aux autres supports de rémunération sans risque qui peinent à dépasser la barre des 2% de rémunération, le PEL retrouve une place de choix auprès des ménages français.
Mais il est également important de souligner que cette refonte du PEL arrange particulièrement l’État qui récupère les prélèvements sociaux sur les intérêts tous les ans, et non plus à la fermeture du compte. Autres points négatifs : la prime d’état ne concerne plus que l’acquisition d’une résidence principale et celle-ci ne s’élève qu’à 1000 euros au lieu de 1525 euros si le bâtiment ne respecte pas les normes écologiques (BBC).