D’après les récentes études menées en France sur l’âge de la première acquisition immobilière, nous nous apercevons de deux phénomènes contradictoires. La hausse des prix de l’immobilier sans que les revenus n’augmentent dans la même proportion a bloqué les portes de la propriété pour une grande partie des jeunes âgés de 20 à 30 ans. Pour autant, depuis la réforme du PEL 2011, les banques ont axé leur communication auprès des jeunes actifs qui sont de plus en plus nombreux à ouvrir un PEL, sans parfois en maîtriser l’objectif final.
Les jeunes de cette tranche d’âge se retrouvent généralement à une période de la vie où il devient impossible pour eux de continuer à épargner sur le Livret Jeune et où ils cherchent à prévoir un avenir stable. Les conseillers bancaires sont donc naturellement amenés à proposer aux clients de nouvelles perspectives d’épargne en passant notamment par le PEL.
Les conseillers profitent de ces entretiens pour encourager les jeunes à ouvrir le Plan Epargne Logement au plus tôt afin d’atteindre également le plus tôt possible la période minimale des 4 ans d’épargne nécessaires à l’obtention de la prime. Aussi, certains se retrouvent dans des difficultés à respecter la condition de dépôt à hauteur de 45 euros minimum par mois, condition qui n’existe pas pour le Livret Jeune.
C’est ainsi qu’une certaine proportion des détenteurs du PEL se retrouvent dans l’obligation de le fermer tout en ayant tenté de constituer une épargne solide pour un achat immobilier. Il devient donc primordial d’étudier avec attention ses projets à moyen/long terme afin d’ouvrir ou non un PEL lorsqu’on débute dans la vie active.