Depuis des années, l’assurance vie est considérée comme le meilleur placement sans risque et rentable. Mais depuis quelques modifications effectuées par quelques compagnies d’assurances, l’assurance vie est sur le point de perdre sa place. En effet, elle a connu un effondrement des taux d’intérêt. De son côté, le PEL, surtout le compte ouvert depuis 2015 représente un rendement avec un taux élevé, à partir de 2,07 %.
Fonctionnement du PEL
Le placement en PEL est apprécié grâce à son statut défiscalisé. En effet, aucun impôt sur les intérêts n’est prélevé. La plupart de ceux qui ont un compte PEL profitent du meilleur taux qu’il offre par rapport au livret A.
Le plan d’épargne logement fonctionne en deux étapes. Tout d’abord, il faut épargner en alimentant le PEL sous forme de dépôt régulier. Le dépôt initial exigé est de 225 € et le montant annuel doit atteindre un minimum de 540 €. La durée de l’épargne doit atteindre 4 ans au minimum. Mais le versement peut durer jusqu’à 10 ans.
Ensuite, il y a la possibilité de faire un prêt immobilier. En effet, un PEL permet d’obtenir un prêt immobilier, bien que vous n’ayez pas de projet immobilier. La durée et le montant de ce dernier dépend des intérêts acquis via le PEL, ainsi que de la durée de celui-ci.
À noter que le montant de l’intérêt du PEL dépend de la date de souscription. Il est effectif à partir de la deuxième année du compte. Une prime d’État est également envisageable pour les comptes PEL ouvert avant 2018. Celle-ci se détermine selon la valeur des intérêts, mais aussi selon les conditions de logement.
Les rendements nets d’un PEL
Le taux de rémunération d’un plan d’épargne logement est fixé à sa date d’ouverture. C’est ainsi jusqu’à la fin de l’épargne. Les placements en PEL avant le mois de février 2015 sont les plus avantageux. En effet, le rendement épargne net pour ces PEL atteint les 2,07 %. Depuis, le rendement a baissé, allant jusqu’à 0,70 % depuis le début de l’année 2018.
Le placement en ce moment n’est pas donc très avantageux, puisqu’il représente peu d’intérêts. D’autre part, la prime d’État est également supprimée. Toutefois, il reste toujours un placement sûr et sans risque. De plus, outre la possibilité de faire du prêt immobilier, la fiscalité du prêt est également déduite.
À noter que les PEL de plus de 12 ans sont aussi soumis à la Flat Tax de 30 %.
Réformes du PEL
Pour mieux comprendre les différents changements liés à un compte PEL, sachez que c’est surtout pour limiter l’usage du PEL. Cela s’explique sûrement par le fait que les prêts immobiliers sont souvent détournés par les épargnants. Alors que les conditions des avantages sont identiques pour tout le monde, avec ou sans projet immobilier.
Les trois dernières réformes datent de 2011, 2016 et 2018. En 2011, la réforme a fixé une condition d’obtention de la prime d’État et un plafonnement en fonction du type de logement. Des prélèvements sociaux sur les intérêts ont également commencé à avoir lieu. Il y avait également une modification au niveau du taux épargne.
En 2016, la durée des nouveaux PEL a été réduite à 10 ans. Cependant, cela concerne uniquement les versements, mais le PEL génère encore des intérêts jusqu’à 15 ans.
En 2018, à part la suppression du versement de la prime d’État, il y a aussi le Flat Tax. L’objectif étant de revenir à une taxation uniforme et forfaitaire, le PEL ouvert en 2018 et les PEL plus de 12 ans sont soumis à un Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %. Ce taux correspond à la fiscalité (18,80 %) et aux prélèvements sociaux (17,20 %).
Bien que le taux de rendement net avec le PEL actuel est moins élevé que ceux d’avant, il est toujours avantageux comparé au Livret A (0,50 %) ou le compte épargne logement (0,18 %).